Les personnages historiques

L'histoire de La Queue-en-Brie est marquée par la présence de nombreux personnages célèbres.

Les anciens seigneurs, qui sont inconnus sur le plan historique national, ont cependant, pour certains, tenu un rôle important auprès des rois : Premier Secrétaire (Pierre Blanchet), Trésorier (Jean de Reilhac). Certains d’entre eux étaient des gens de robe ou des bourgeois mais qui avaient tous rang de baron. Peut-être une place à part pour la famille d’Ormesson qui devint seigneur de La Queue-en-Brie vers le milieu du XVIIIè siècle. Il en a été de même pour la plupart des seigneurs qui habitaient souvent à Paris et se contentaient de percevoir les redevances par l’intermédiaire d’un bailli. Souvent ils étaient seigneurs de plusieurs lieux à la fois ou au contraire ne possédaient qu’une partie de La Queue-en-Brie.

En conséquence, nous ne retiendrons que ceux qui ont eu une envergure nationale.

Le Maréchal Mortier
(13 février 1768 – 28 juillet 1835)

Le Maréchal Mortier, duc de Trévise, seigneur de la propriété de Lalande, au Plessis-Saint-Antoine, a été maire de La Queue-en-Brie,  de 1822 à 1830. Il a participé à toutes les campagnes militaires de la République, dès 1789, du Consulat et de l’Empire. C’est un soldat courageux, mais sans génie, ne jouant que les seconds rôles, n’atteignant jamais la gloire éclatante d’un Murat, d’un Masséna ou d’un Ney. En 1812, il est nommé gouverneur de Moscou juste avant la retraite de Russie.Après 1815, il s’est retiré des affaires, mais fut nommé ambassadeur en Russie, de 1830 à 1831. Il trouva une mort tragique, en 1835, lors de l’attentat de Fieschi contre Louis-Philippe 1er : il sauva la vie du roi en le protégeant de son corps et fit partie des dix-huit victimes fauchées par la mitraille de la machine infernale.


Le Général Hulin
(1759 – 10 janvier 1841)

Il apparaît sur le devant de la scène dès les débuts de la Révolution où il commande un détachement de soixante-deux gardes-françaises qui concourt à la prise de la Bastille.
Il participe à toutes les campagnes militaires de l’époque, devient général, puis comte d’Empire. En 1804, il est nommé général des grenadiers à pied; en 1805, commandant militaire de Berlin. Il fait partie d’une commission militaire chargée de juger (mais non de condamner) le duc d’Enghien.

A partir de 1807, général de division et gouverneur militaire de Paris, il devra faire face, en 1812, à la conspiration de Malet. Il s’y oppose et Malet lui tire une balle de pistolet qui restera logée dans sa mâchoire, ce qui lui vaudra le surnom pittoresque de « Général-Bouffe-la-Balle ».
En 1828, il achète le château des Marmousets et le fait entièrement reconstruire. Il meurt en 1841.

 


Le peintre Edgar Degas
(1834-1917)

Il fréquenta le lycée Louis-le-Grand, à Paris, où il se lia d’amitié avec le futur maire de La Queue-en-Brie, Henri Rouart. Il fut peintre, graveur et sculpteur.
Après de longues années de séparation, ils se retrouvèrent dans des conditions dramatiques, pendant le siège de Paris en 1870, dans la même batterie. Au cours de son mandat de maire, Henri aura, entre autre, à instruire, dès 1891, le dossier de demande d’indépendance du Plessis qui veut devenir une commune à part entière.